Qu’apprend-on en jouant ? [1]

(Se) découvrir, (se) tester, (s’)expérimenter, sans enjeu

Les avantages du jeu sont nombreux dans les apprentissages, et si largement décrits par les professionnels de l’enfance, qu’il est difficile de tous les résumer en quelques lignes.

Mais dans les bienfaits qui me tiennent à cœur, voici, en partie, ceux que j’essaie de valoriser dans mes aventures :

Vivre des expériences dans des environnements et des contextes différents : dans sa chambre, chez des amis, dans un parc, au cœur d’une forêt, à la montagne, à la plage, bravant les rouleaux océaniques, dans un coin sombre du grenier, une grotte humide, … Autant de lieux que d’opportunités pour découvrir de nouveaux horizons, et vivre de grandes aventures !

Jouer avec ses sens, avec des formes, des matières, des odeurs, des couleurs et les textures de ce qui nous entoure : se laisser chatouiller par une coccinelle sur sa main, s‘étonner du contact baveux de l’escargot, sentir l’odeur de la lavande ou d’une herbe inconnue, s’émerveiller devant la lumière su soleil couchant, qui dore les arbres et fait apparaître la silhouette d’un monstre à deux têtes, avancer prudemment dans l’ombre qui cache peut-être un espion tapi, chercher l’origine d’un bruit mystérieux, rêver en regardant le nuage-souris se transformer en sorcière et avaler un requin… Associés à l’imaginaire, les sens sont très sollicités dans les aventures que je propose.

(Se) tester, (s’)expérimenter, jouer avec ses émotions : « Cette planche est parfaite pour franchir la rivière aux crocodiles. Ouhla ! Ca tangue ! Mais rien ne m’arrêtera, j’arriverai jusqu’au trésor ! » ; « Non, là j’ai trop peur ! On verra plus tard… A moins qu’en passant comme ça… » ; « Eh, t’as vu ? J’ai réussi ! » ; « Est-ce que j’arriverais à courir assez vite pour ne pas me faire attraper ? » ; « Et si j’essayais de grimper à cette corde ? » ; « Comment je pourrais faire pour escalader ça ? » ; « Qu’est-ce que ça fait de dégringoler de ce tas de terre ? » …

Par le jeu, l’enfant teste ses capacités physiques et motrices (il court, il saute, il grimpe…), son équilibre, ses réflexes et ses capacités émotionnelles : il a peur, il surmonte sa peur, se surpasse et laisse jaillir sa fierté et sa joie !

Jouer permet finalement de se découvrir, dans son intégralité.

En lui proposant un environnement sécurisant, les aventures d’Ann’imaginaire offrent à l’enfant l’opportunité d’expérimenter de nombreuses facettes de sa personnalité, sans danger.

Mieux se connaître pour mieux grandir !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Ann’imaginaire

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