Jouer, c’est indispensable pour tous les « petits » !

Pour les petits d’animaux, jouer c’est du sérieux ! Comment le chat adulte pourra-t-il chasser si le chaton qu’il a été ne s’est pas entraîné à courir après la balle, à escalader l’arbre ou encore à sauter pour attraper cette mouche ?
Et il aura besoin de répéter ces gestes, encore et encore, pour les préciser, les automatiser gagner en rapidité, perfectionner la technique… En un mot : pour qu’ils soient parfaitement sûrs et opérationnels lorsque l’animal sera confronté à une situation où il en aura besoin.
Une fois adulte ? Il continuera à jouer, histoire de ne pas perdre la main, on ne sait jamais !
Tout le monde a déjà vu un petit animal jouer. Tout le monde comprend à quel point cette attitude est indispensable et vitale, à la fois pour son développement et sa survie.
Et pour nous ? Qu’en est-il des « petits d’hommes » ?

Ca n’a rien à voir voyons !
Les petits d’hommes tout aussi ont besoin de jouer que les autres petits d’animaux. Pour nos enfants, jouer est un besoin aussi vital pour leur développement que respirer ou se nourrir.
Dès la naissance, les enfants découvrent leur environnement en le manipulant, avec tous leurs membres, tous leurs sens, encore et encore, jusqu’à ce que leurs gestes s’affirment, se spécialisent et se coordonnent.
En grandissant, l’enfant élargit sa perception de son environnement.
Le jeu reste un moyen d’apprentissage essentiel et naturel pour découvrir le monde dans lequel il vit, le comprendre et en assimiler les règles, en toute sécurité.
Par le jeu, l’enfant développe sa motricité, son adresse physique, ses capacités physiques et intellectuelles, sa prise de risque ou sa créativité. Il structure également sa personnalité, découvre et appréhende l’autre.
Pour un enfant, jouer reste ainsi le moyen le plus sûr, le plus sécurisant, pour apprendre et se développer dans son futur monde d’adulte.
Et les adultes d’ailleurs ?
Les adultes ne jouent pas voyons, ils sont trop sérieux !
Ou pas ?
A suivre…
Ann’imaginaire