Ils sont là, tout près de vous, tapis dans les recoins des différents lieux que vous explorez. Ils vous observent, attendant bien sagement que vous les sortiez enfin de l’ombre.
Ils sont là, sous vos yeux et pourtant presque invisibles…
Mais de quoi parle-t-on ?
Des Easters Eggs !
Des quoi ?
Des œufs de Pâques ! Enfin… presque !
Comment ça ?
En informatique, et plus spécifiquement dans le jeu vidéo, un Easter Egg est une fonction cachée dans un programme.
Pas de panique : ce n’est ni un virus, ni un programme malveillant ! Juste un “bonus” caché volontairement par le développeur.
Il peut prendre la forme d’une image animée, un accès vers un passage secret, un message, un lien vers un jeu, un bruitage, une séquence inédite, le nom d’un concepteur du programme, un clin d’œil culturel, …
On y accède de différentes manières : en cliquant sur un endroit précis, en tapant une combinaison de touches, par exemple des lettres et/ou des chiffres.
Mais d’où vient l’expression ?
Selon la Brigade Cinephile, les premiers “Easter Eggs” auraient fait leur apparition au cinéma, dans le film Rocky Horror Picture Show, réalisé par Jim Sharman en 1975. Le casting aurait réalisé une chasse aux œufs de Pâques sur le plateau. Certains oeufs étaient si bien cachés qu’ils n’ont pas été retrouvés… sauf par les spectateurs qui se sont fait une joie de les découvrir à l’écran ! La chasse aux Easter Eggs était lancée…
L’idée a ensuite été reprise pour désigner les références cachées par d’autres réalisateurs.
Le concept a également été exploité dans le jeu vidéo “Adventure”, développé par Warren Robinett en 1979 pour la console de jeu Atari. Robinett avait secrètement inséré un message secret, “Créé par Warren Robinett”, accessible en cliquant sur un des pixels d’un endroit spécifique du jeu (le Gray Dot). Par la suite, Atari encouragea ses développeurs à inclure ce type de “bonus” dans ses jeux d’action, pour inciter les joueurs à “chasser les œufs de Pâques” (Easter Eggs).
Et dans l’Antre du Dragon ?
Comme les œufs de Pâques, les Easter Eggs sont dissimulés un peu partout dans le jeu. Ils peuvent être n’importe où : derrière une pierre, près d’une colonne, sur un parchemin ou au milieu des légumes ?
Des petits secrets que seuls les curieux sauront révéler !
On pourrait en connaître quelques-uns ?
Ah non alors ! Ce serait trop facile !
Non, je ne vous dirais pas de quelle couleur étaient les cheveux de Jeanne d’Arc !
Je ne dévoilerai rien non plus du lien entre le hêtre et le mot “livre”,
encore moins sur l’origine du mot “multiplier” !
Et les mères des hiboux qui désiraient chercher les poux de leurs enfants m’ont demandé la plus grande confidentialité sur leurs petits choux !
N’insistez pas ! Vous devrez les découvrir par vous-même, dans l’Antre du Dragon…
Ann’imaginaire